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C'est bizarre, mais l'Allemagne pourrait sauver l'économie européenne

C'est bizarre, mais l'Allemagne pourrait sauver l'économie européenne

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TL; DR

  • L'inflation en Allemagne est tombée à 2,3 % en mars, son plus bas niveau depuis juin 2021, signalant un soulagement économique potentiel pour l'Europe.
  • Cette baisse s'explique par la baisse des coûts de l'énergie et des aliments, malgré une hausse des prix des services.
  • La baisse de l’inflation en Allemagne, ainsi que des tendances similaires en France, en Italie et en Espagne, font naître l’espoir d’une réduction de l’inflation à l’échelle de la zone euro.

Qui aurait cru que l’Allemagne, l’homme fatigué autoproclamé de l’Europe (et aussi l’économie la plus étrange à l’heure actuelle), s’annonce comme le héros improbable de ce qui ne peut être décrit que comme une crise pour l’économie du continent ? Juste au moment où vous pensiez que le scénario ne pouvait pas être plus dramatique matic voici ma fille l'Allemagne, montrant des signes qu'elle pourrait être la cheville ouvrière de la bataille de l'Europe contre un ralentissement économique.

Alors que les rideaux se tirent, les dernières nouvelles de la scène financière allemande révèlent une baisse de l'inflation plus importante que ce que les experts prédisaient. En mars, les prix à la consommation en Allemagne ont grimpé d'un modeste 2,3 % par rapport à l'année précédente, en baisse par rapport aux 2,7 % du mois précédent. Ce n'est pas seulement un nombre aléatoire ; Il s'agit du taux d'inflation le plus bas que l'Allemagne ait connu depuis les beaux jours de juin 2021. Avec la chute des prix de l'énergie et de l'alimentation et le ralentissement de l'inflation des biens, même une hausse du coût des services ne pourrait pas ternir le tableau d'ensemble.

La foule s’attendait à un tableau un peu plus sombre, avec des prévisions d’inflation à 2,4 % pour mars. Mais l’Allemagne, toujours en tête du peloton, a réalisé une performance légèrement inférieure aux attentes, avec une inflation sous-jacente, qui exclut les coûts de l’énergie et de l’alimentation de l’équation, passant de 3,4 % à un taux plus acceptable de 3,3 %.

Ce rebondissement survient à un moment où le reste de l’Europe se ronge les ongles face aux chiffres de l’inflation. La France, l'Italie et l'Espagne se sont tous lancés dans le ring la semaine dernière avec une hausse de l'inflation qui n'a pas atteint les sommets que beaucoup craignaient, s'ajoutant au chœur suggérant une décélération de l'inflation à l'échelle de la zone euro en mars. C'est comme si le continent tout entier retenait collectivement son souffle, attendant de voir si cette tendance se maintiendrait lorsque les chiffres de l'inflation à l'échelle de la zone euro seraient dévoilés.

La Banque centrale européenne (BCE), pour sa part, semble se contenter de garder son public en haleine, en maintenant probablement son taux de dépôt de référence à un niveau record de 4 % pour le septième mois consécutif. Avec les premières rumeurs selon lesquelles une baisse des taux n'est pas attendue avant juin, il est clair que la BCE joue le jeu à long terme, voulant voir si les pressions sur les salaires s'atténuent au premier trimestre.

Mais c’est ici que cela devient intéressant. Même si l'inflation se rapproche de son objectif de 2 %, les décideurs de la BCE ne sont pas pressés de se réjouir. Ils attendent avec impatience les données sur les salaires du premier trimestre, qui ne feront leur grande entrée qu'après la réunion de la semaine prochaine et juste avant celle du 6 juin. La BCE est prête à attendre le bon moment avant d’agir.

Carsten Brzeski, un sage du monde bancaire, est intervenu, notant que tant que l'économie ne plonge pas, la BCE gardera probablement ses cartes près de sa poitrine lors de la réunion de la semaine prochaine, en attendant que davantage de données arrivent. par Juin. Et Christine Lagarde, la maestro de la BCE, a laissé entendre le mois dernier que les données salariales du premier trimestre et les nouvelles prévisions de la banque attendues en juin sont les pièces du puzzle qu'elles attendent avant de prendre des mesures audacieuses.

Pourtant, tout le monde ne chante pas la même chose. Certaines voix au sein du conseil des gouverneurs de la BCE font déjà allusion à une possible baisse des taux plus tôt si l'inflation poursuit sa tendance à la baisse et si l'économie de la zone euro reste dans une mauvaise passe. Le gouverneur de la banque centrale française a même mentionné que le moment des baisses de taux était proche, tout en minimisant l'importance de savoir si cela se produirait en avril ou en juin.

Pour ajouter à l'intrigue, l'enquête trimestrielle de la BCE a lancé une courbe courbe, montrant que les attentes des consommateurs en matière d'inflation au cours des 12 prochains mois avaient chuté de 3,3% à 3,1%, le plus bas depuis le drame de l'invasion à grande échelle de l'Ukraine par la Russie. Et en Allemagne, l'attention a été portée sur les prix de l'énergie, qui ont connu une baisse de 2,7% malgré la fin des freins tarifaires sur les factures de gaz et d'électricité. Pour ne pas être en reste, les prix des produits alimentaires ont également pris une tournure surprenante, en baisse de 0,7 %, marquant la première baisse depuis 2015.

Au milieu de tous ces rebondissements, la hausse de l’inflation des services allemands était quelque peu attendue, attribuée à l’arrivée précoce de Pâques, qui a vu les prix des voyages à forfait et des vols monter en flèche. Et sur une base mensuelle, les prix à la consommation allemands ont légèrement augmenté de 0,6 % en mars, un peu en dessous des 0,7 % prévus par les économistes.

Voilà pour vous les gars.

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Jaï Hamid

Jai Hamid est un écrivain passionné qui s'intéresse vivement à la technologie blockchain, à l'économie mondiale et à la littérature. Elle consacre la majeure partie de son temps à explorer le potentiel de transformation de la cryptographie et la dynamique des tendances économiques mondiales.

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