La fiscalité cryptographique a été l'un des principaux points focaux de la plupart des activités réglementaires à travers le monde. Une étude récente d'un cabinet fiscal suédois a découvert que seulement 0,53 % des investisseurs en crypto-monnaie dans le monde ont payé des impôts sur leurs transactions en 2022. La recherche s'est concentrée sur les taux de conformité des contribuables en crypto-monnaie dans 24 pays différents, avec des résultats variant considérablement.
En Finlande, plus de 4% des investisseurs en crypto ont rempli leurs obligations fiscales, en tête du peloton en Europe. En revanche, seuls 0,03 % des investisseurs aux Philippines ont payé leurs crypto-taxes. Les disparités dans les taux de conformité soulignent la nécessité d'améliorer la surveillance réglementaire et l'application des taxes sur le marché en croissance rapide de la crypto-monnaie.
Conformité fiscale à la cryptographie dans différents pays
L'étude a examiné 24 pays pour déterminer le pourcentage d'investisseurs qui ont déclaré leurs investissements en crypto et payé les impôts appropriés en 2022. Les investisseurs finlandais ont démontré le taux de conformité le plus élevé à 4,09 %, tandis que l'Italie était à la traîne avec seulement 0,26 % de contribuables déclarant leurs avoirs en crypto.
Le faible taux de l'Italie pourrait être attribué à son seuil de déclaration de crypto-taxe, qui s'élève actuellement à 56 000 $. Le budget italien 2023 comprend toutefois des dispositions visant à ajuster ce seuil, ce qui pourrait conduire à une conformité accrue.
Le taux le plus bas de taxes cryptographiques provenait d'Asie du Sud-Est, les Philippines ayant enregistré le taux de paiement le plus bas au monde à 0,03 %. Bien que le pays impose une taxe de 35 % sur le commerce des actifs numériques, ce taux ne s'applique qu'aux revenus supérieurs à 4 500 $.
Aux États-Unis, 1,62 % des investisseurs en crypto-monnaie ont payé leurs impôts, le Canada légèrement devant à 1,65 %. Le Japon est en tête de l'Asie avec un taux de paiement d'impôt de 2,18 %, suivi de Singapour à 0,65 %.
L'étude a également indiqué que près de 95,5% des commerçants mondiaux de crypto-monnaie n'ont pas payé leurs impôts en 2022. La société estime que les taux de conformité pourraient s'améliorer à mesure que les gouvernements introduisent des réglementations mises à jour et améliorent les mécanismes d'application.
Quels pays sont les meilleurs paradis fiscaux pour les investisseurs en crypto ?
En raison de l'extrême volatilité du marché des actifs numériques, les investisseurs sont toujours à la recherche du paradis fiscal idéal pour minimiser le surcoût de leurs gains. Une étude distincte de la société de recherche sur la cryptographie Coincub a dent l'Allemagne comme le pays doté de la législation fiscale la plus favorable sur la cryptographie. Le ministère allemand des Finances a annoncé l'année dernière que les particuliers ne seraient pas imposés sur bitcoin ou d'éthers s'ils détenaient les actifs pendant plus d'un an. Cela a marqué un changement significatif par rapport à l'exigence précédente d'une période de détention de dix ans pour bénéficier de l'exonération fiscale.
L'Italie s'est classée deuxième dans l'étude de Coincub, la Suisse se classant troisième. Bien que les lois fiscales suisses sur la cryptographie varient selon les cantons, la plupart des régions n'exigent pas que dent paient des impôts sur leurs actifs numériques.
Singapour et la Slovénie complètent le top cinq des paradis fiscaux cryptographiques. Alors que les deux pays exonèrent actuellement les dent des taxes cryptographiques, les citoyens slovènes pourraient être confrontés à un taux d'imposition de 10 % à l'avenir.
Dans l'ensemble, ces statistiques reflètent le besoin urgent d'améliorer la surveillance réglementaire et l'application des taxes sur le marché mondial de la crypto-monnaie. Alors que les gouvernements s'adaptent à la croissance rapide des actifs numériques et introduisent des réglementations actualisées, l'espoir est que davantage d'investisseurs se conformeront à leurs obligations fiscales, garantissant ainsi un paysage financier plus juste et plus transparent.