Les règles anti-blanchiment de la FINMA seront rendues plus strictes après que les régulateurs ont proposé vendredi de revoir les règles anti-blanchiment sur les transactions cryptographiques.
Selon la proposition, les clients seront tenus de fournir un moyen d'identification pour les transactions dent supérieures à 1 000 dent suisses, contrairement au passé où les transactions supérieures à 5 000 nécessitaient une identification du client.
Selon la FINMA, la nouvelle règle est rendue nécessaire en raison de la vulnérabilité du blanchiment dans l'espace crypto. Les nouvelles règles anti-blanchiment proposées par la FINMA s'aligneront sur les "normes internationales" approuvées à la mi-2019 indiquant la directive du Groupe d'action financière (GAFI) de juin dernier.
En outre, le Groupe d'action financière (GAFI), qui agit comme un chien de garde contre le blanchiment d'argent sur la scène internationale, a approuvé une transaction cryptographique d'un maximum de 1 000 $ pour des clients non identifiés dent Cela se traduit par le fait que les sociétés d'échange de crypto seraient tenues d'enregistrer les détails des personnes qui souhaitent effectuer des transactions cryptographiques supérieures à 1 000 $, ainsi que le destinataire.
Pour discuter de ce développement, une consultation publique se tiendra plus tard en 2020 concernant la nouvelle limite de transaction cryptographique de 1 000 $.
Règles anti-blanchiment de la FINMA similaires à AMLD5
L'Union européenne a commencé en janvier la mise en œuvre de sa propre cinquième directive anti-blanchiment d'argent (AMLD5) obligeant les entreprises de cryptographie à suivre des programmes améliorés de connaissance de votre client (KYC) et des obligations de déclaration.
La directive qui a commencé à être mise en œuvre à partir du 10 janvier exigeait que les entreprises de cryptographie, les portefeuilles de garde, mettent en œuvre des procédures AML de base, car elles combleraient ce que l'on appelle un vide réglementaire.
Cependant, différents pays essaient différentes approches pour intensifier les efforts de lutte contre le blanchiment d'argent, ce qui crée de nombreux problèmes pour les entreprises de cryptographie opérant dans différentes juridictions. L'Europe commence à se préparer à un espace strictement réglementé par la cryptographie, car les entreprises se repliaient déjà avant la mise en œuvre de la loi.
Blanchiment d'argent et crypto-monnaie
En raison des caractéristiques cryptographiques, il peut être utilisé pour aider les activités illicites, comme le pensent les pays et les parties prenantes contre les actifs numériques. Cependant, l'effet global de la cryptographie sur le blanchiment d'argent est faible par rapport aux transactions en cash .
Selon certaines informations, en 2019, un maigre 829 millions de dollars en bitcoin ont été dépensés sur le dark web, ce qui représente 0,5 % de toutes les transactions Bitcoin . En utilisant Blockchain pour détailler l'enregistrement public de chaque transaction, il aide à gérer et à réduire les risques de crimes financiers dans la crypto-monnaie, y compris le blanchiment d'argent Bitcoin
Avec les règles anti-blanchiment de la FINMA, il y aura désormais une réglementation plus stricte du flux de crypto-monnaies et, espérons-le, une plus grande transparence dans son approvisionnement et ses utilisations. La croissance de cette industrie dépend, en partie, de l'établissement de conditions de marché sûres, équitables et fiables.
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