La société canadienne de capital-risque Portag3 Ventures a sac le plus grand fonds de technologie financière au Canada, clôturant un deuxième cycle de financement avec un investissement massif de trois cent vingt millions de dollars américains (320 millions de dollars).
Société d'investissement de première étape avec des bureaux à Toronto et à Montréal, Portag3 est à la recherche d'entrepreneurs et d'idées qui se vantent de services fintech de nouvelle génération. Bien qu'elle mette l'accent sur le Canada, ses principaux marchés comprennent également l'Amérique du Nord, l'Europe et l'Asie-Pacifique. Jusqu'à présent, cette société de capital-investissement renommée a levé des fonds fintech pour environ dix-sept entreprises, dont Diagram Ventures, Clark, Koho et Integrate.ai.
Le fonds Fintech Portag3 reçoit le soutien de grands noms de l'industrie
Le 3 décembre 2019, Techcrunch a annoncé que la société canadienne avait reçu l'engagement d'un certain nombre d'investisseurs institutionnels, dont des noms importants du secteur bancaire et de l'assurance, tels que la Banque Laurentienne, Aviva France, Alterna Savings and Credit Union et BDC Capital. En octobre dernier, Portag3 a clôturé la première ronde avec près de deux cents millions de dollars américains (198 millions de dollars) d'investissements de la Banque Nationale du Canada, SSQ Assurance et Banque Équitable.
Le PDG de Portag3, Adam Felesky, a expliqué les objectifs stratégiques d'investissement et d'exploitation de base de l'entreprise à Techcrunch. Selon lui, la firme rêve que le Canada devienne un berceau des innovations fintech. Il a le talent et l'expertise ainsi que l'accès à l'un des plus grands marchés du sud. La seule chose qui manque, ajoute-t-il, est le bon type de soutien au bon type d'équipe et nous existons précisément pour cette raison, a fait remarquer Felesky.
Felesky souligne également l'importance d'avoir des réformes et des politiques réglementaires pertinentes qui rendent les établissements commerciaux beaucoup plus simples. Selon lui, c'est précisément la raison pour laquelle la plupart des startups fintech démarrent leurs opérations en Europe, en raison de l'assouplissement des réglementations sur les investissements étrangers . Il espère que le gouvernement canadien s'inspirera de son livre et proposera les bonnes lois pour un écosystème fintech dynamique.
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