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Le gestionnaire d'actifs Jupiter ne peut pas investir dans les ETF cryptographiques – Voici pourquoi

TL; DR

  • La tentative de Jupiter d'investir dans un ETP crypto pour son fonds irlandais Ucits a été bloquée en raison de la position réglementaire de l'Irlande contre les investissements crypto dans les fonds Ucits.
  • L'entreprise a subi une perte mineure après avoir annulé son investissement, ce qui met en évidence la stricte surveillance interne et le respect des directives réglementaires.
  • Les approches réglementaires en matière d’investissements cryptographiques dans les fonds Ucits varient à travers l’UE, l’Allemagne étant plus indulgente que l’Irlande et la France.

Jupiter, une société de gestion d'actifs steem , s'est récemment retrouvée au cœur d'un casse-tête réglementaire, mettant en évidence la complexité des réglementations régissant les investissements en cryptographie dans l'Union européenne. La tentative de Jupiter de naviguer dans ces eaux souligne les chemins divergents empruntés par les États membres de l'UE, la position stricte de l'Irlande écartant effectivement les ambitions de l'entreprise d'adopter la cryptographie par le biais de ses fonds.

Le labyrinthe réglementaire

L'incursion de Jupiter dans les investissements en crypto-monnaie s'est heurtée à un obstacle important, grâce à son service de conformité. Les efforts de l'équipe visant à inclure un produit négocié en bourse (ETP) de crypto-monnaie dans l'un de ses fonds Ucits domiciliés en Irlande ont été contrecarrés, mettant en lumière le paysage réglementaire complexe et parfois contradictoire au sein de l'UE. Ce scénario s’est déroulé malgré l’enthousiasme croissant des gestionnaires de fonds à intégrer des actifs cryptographiques dans leurs portefeuilles, révélant une mosaïque d’attitudes réglementaires très variables d’un pays à l’autre.

L'Irlande, où Jupiter a cherché à réaliser son investissement en cryptographie, maintient une position prohibitive quant à l'inclusion de tels actifs dans les fonds Ucits. Cette position contraste fortement avec l'approche plus accommodante de l'Allemagne, comme l'illustre l'investissement du fonds Fintech de DWS dans une note négociée en bourse Ethereum L' dent avec Jupiter impliquait un investissement de 2,57 millions de dollars dans Ripple XRP pour son fonds Gold & Silver, qui a été rapidement dent et annulé par les processus de surveillance de la société, entraînant une perte minime.

Cet dent met en évidence le contrôle interne vigilant de Jupiter ainsi que l'absence de mesures réglementaires, indiquant un engagement d'autoréglementation envers les normes irlandaises. Bien qu'il s'agisse de la première incursion de Jupiter dans le domaine de la monnaie numérique, elle mérite néanmoins d'être soulignée. Un investissement antérieur en crypto-monnaie réalisé en 2017 est antérieur à la clarification fournie par le régulateur irlandais sur ces avoirs. Cette déclaration donne une idée de la nature en constante évolution des environnements réglementaires et des problèmes qu’ils posent aux gestionnaires d’actifs désireux d’enquêter sur le secteur des cryptomonnaies.

Eaux inexplorées

Le contexte plus large de l'expérience de Jupiter en dit long sur le débat en cours sur la place de la cryptographie dans les véhicules d'investissement traditionnels à travers l'Europe . Les fonds OPCVM, connus pour leurs critères d'investissement stricts, permettent une exposition limitée aux actifs illiquides. Cependant, l’inclusion des ETP cryptographiques dans cette allocation est un sujet de discorde parmi les régulateurs européens. Alors que l'Irlande et la France ont signalé une approche conservatrice, refusant aux fonds OPCVM la possibilité d'investir dans des actifs cryptographiques, le régulateur allemand présente une vision plus nuancée, autorisant l'exposition aux ETP cryptographiques sous des conditions spécifiques.

Cette disparité met en évidence les défis auxquels sont confrontés les gestionnaires d’actifs comme Jupiter, qui opèrent à l’échelle paneuropéenne, naviguant dans un labyrinthe réglementaire qui n’offre pas de directives uniformes sur les investissements cryptographiques. La situation est aggravée par les réponses variées des organismes de réglementation à travers le continent, de la Banque centrale d'Irlande à l'Autorité des marchés financiers en France, chacun affirmant une position prudente quant à l'intégration d'actifs cryptographiques dans les fonds Ucits.

Dans le même temps, la décision de la Commission européenne de revoir la directive sur les actifs éligibles aux OPCVM laisse entrevoir une potentielle refonte du cadre réglementaire, élargissant ou restreignant davantage les moyens par lesquels les fonds peuvent s'exposer aux actifs numériques. Ce débat en cours reflète la lutte plus large du secteur financier pour concilier le potentiel d'innovation des crypto-monnaies avec le besoin de protection des investisseurs et de stabilité du marché.

Avis de non-responsabilité :  les informations fournies ne constituent pas des conseils commerciaux. Cryptopolitan.com décline toute responsabilité pour les investissements effectués sur la base des informations fournies sur cette page. Nous recommandons vivement de faire tron dent et/ou de consulter un professionnel qualifié avant de prendre toute décision d'investissement.

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Jaï Hamid

Jai Hamid est un écrivain passionné qui s'intéresse vivement à la technologie blockchain, à l'économie mondiale et à la littérature. Elle consacre la majeure partie de son temps à explorer le potentiel de transformation de la cryptographie et la dynamique des tendances économiques mondiales.

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