La France a annoncé des révisions de ses exigences d'enregistrement pour les entreprises de crypto-monnaie dans le but de s'aligner plus étroitement sur les nouvelles réglementations du secteur définies par l'Union européenne (UE). Le régulateur financier français, l'AMF, a révélé ces changements jeudi. Avec la mise en œuvre imminente du règlement Markets in Crypto Assets (MiCA) dans les États membres de l'UE au cours des 12 à 18 prochains mois, divers pays s'efforcent d'adapter leurs systèmes. Le MiCA vise à réglementer les actifs numériques et les opérations des entreprises ayant l'intention d'offrir des services au sein du marché unique de l'UE.
La France, qui a déjà mis en place une structure complète de licences pour les entreprises de cryptographie, procède à des ajustements pour assurer la conformité avec la MiCA. Cela a incité le pays à encourager activement les entreprises de cryptographie à s'enregistrer à l'intérieur de ses frontières.
Les mises à jour , qui doivent entrer en vigueur le 1er janvier 2024, seront obligatoires pour les "nouveaux entrants" cherchant à fournir des services réglementés, selon l'AMF. De plus, les modifications de l'AMF permettront une procédure accélérée d'agrément pour les entreprises qui ont exercé des activités dans le pays et qui ont déjà été agréées.
Réglementation française révisée
L'AMF a souligné que les fournisseurs de services d'actifs numériques (DASP) qui ont obtenu l'enregistrement de base avant le 1er janvier 2024, seront protégés par une clause de « grand-père » et resteront dans le cadre réglementaire qui existait avant cette date. Les dispositions révisées du règlement général de l'AMF concernent les prestataires de services sur actifs numériques et traitent de domaines tels que « les dispositifs de sécurité et de contrôle interne, les dispositifs de gestion des conflits d'intérêts, les informations claires, exactes et non trompeuses, les politiques publiques de tarification, les dispositions spécifiques de conservation ( séparation des actifs des clients par rapport aux actifs propres). Les nouvelles règles interdisent également aux entreprises d'utiliser les actifs des clients sans obtenir le consentement préalable explicite des clients.