La crise de l'éducation en Afrique semble être un problème de vieillesse parmi de nombreux problèmes. En l'an 2000, on estime que 970 millions d'enfants ont été privés de leur enfance en raison de « fins de l'enfance » - des événements qui changent la vie comme le mariage des enfants, les grossesses précoces, l'exclusion de l'éducation, la maladie, la malnutrition et les morts violentes.
Ce nombre aurait aujourd'hui été réduit à 690 millions, ce qui signifie qu'au moins 280 millions d'enfants se portent mieux aujourd'hui qu'ils ne l'auraient été il y a deux décennies. Ensemble, la Chine et l'Inde représentent à elles seules plus de la moitié de la baisse mondiale du retard de croissance. Mais qu'en est-il de la crise de l'éducation en Afrique ? Voici des observations :
Rien qu'en Afrique du Sud, des millions d'enfants continuent d'être privés d'enfance. Nous devons maintenant continuer à pousser pour atteindre chaque enfant jusqu'au dernier et nous assurer qu'ils reçoivent l'enfance qu'ils méritent.
Les gouvernements locaux peuvent et doivent faire plus pour donner à chaque enfant le meilleur départ possible dans la vie. Un investissement plus important et une concentration accrue sont nécessaires si nous voulons que chaque enfant puisse enj d'une enfance sûre, saine et heureuse.
Pour les pays qui ont fait le plus de progrès, notamment la Sierra Leone, le Rwanda, l'Éthiopie et le Niger, les résultats ont montré que les choix politiques peuvent compter plus que la richesse nationale.
Avec le COVID-19, les conditions des écoles rurales communautaires seront pires car l'entretien sera rendu impossible par des budgets détournés pour répondre à des besoins plus urgents liés à l'hospitalisation, aux soins et à la subsistance quotidienne. Quelles sont ces conditions scolaires qui méritent notre attention ? Jetons un coup d'œil au journal d'un enfant :
Cher journal
Mon amie Petunia Buthelezi m'a écrit hier et m'a dit qu'elle ne savait pas quand ils retourneraient à l'école car le ministère de l'Éducation et le gouvernement étaient en conflit au sujet des mesures de distanciation sociale et de la manière dont elles s'appliqueraient dans une salle de classe. Elle a 65 dent de classe dans la classe…. Comment fonctionne la distanciation sociale dans une école comme celle-ci ?
Crise de l'éducation en Afrique du Sud
Dans de nombreuses régions d'Afrique du Sud, le système scolaire ressemble plus à une zone de guerre qu'à un champ propice aux esprits fertiles.
Amnesty International a récemment dressé un tableau sombre du système d'éducation de base qui laisse à désirer les apprenants des communautés les plus pauvres. Intitulé Broken and Unequal: The State of Education in South Africa , il met en lumière la situation désastreuse de l'éducation sud-africaine.
C'est loin des paroles prononcées par le président dent lors de son discours sur l'état de la nation en 2019 , selon lesquelles au cours des six prochaines années, le gouvernement fournirait une tablette à chaque écolier d'Afrique du Sud.
Beaucoup d'écoles seraient reconnaissantes d'avoir des toilettes.
Sur les 23 471 écoles publiques, 20 071 n'ont pas de laboratoire, 18 019 n'ont pas de bibliothèque et la plupart ont des toilettes délabrées avec ce qui passe pour des toilettes. Parmi les écoles, 37 n'ont aucune installation sanitaire. 4 358 écoles utilisent des latrines à fosse et 269 écoles n'ont pas d'électricité.
Cette histoire n'est pas unique à l'Afrique du Sud, et les mêmes problèmes que la crise de l'éducation en Afrique affligent de nombreux pays en développement.
Si nous regardons ce tableau sombre de l'éducation, reflété dans de nombreuses régions du monde, il est presque inconcevable de le marier au tableau lumineux d'un système d'éducation en ligne interconnecté qui fournit une plate-forme d'apprentissage équitable et juste pour chaque dent .
La solution? À moins que des pressions ne soient exercées sur les gouvernements des marchés émergents pour qu'ils dépensent les fonds alloués, le système éducatif restera inopérant dans un avenir prévisible. En Afrique du Sud, le budget de l'éducation représentait 16,7 % des dépenses publiques en 2019/2020.
Si une partie importante de celui-ci avait été dépensée correctement et non détournée, le montant aurait largement contribué à atténuer le sort d'un système éducatif en déclin dans le pays.
Afrique subsaharienne et Asie
En 2006, l'UNESCO estimait que plus de 84 % des salles de classe comptaient plus de 40 élèves par enseignant.
L'Afrique subsaharienne et l'Asie comptent le plus d'écoles dont le ratio élèves-enseignant (REE) dépasse 40:1.
L'Afrique subsaharienne a le PTR le plus élevé avec le Congo ayant un PTR de 54: 1, le Mali 55: 1, le Mozambique 67: 1, le Rwanda 65: 1, l'Éthiopie et le Malawi autour de 70: 1,
L'Afghanistan avec 83: 1, le Cambodge 50: 1 et le Bangladesh 50: 1., Et d'autres pays d'Asie du Sud ont un PTR élevé. (UNESCO, Institut de statistiques, 2008).
La pression pour remplir le mandat international de fournir plus d'enseignants pousse de plus en plus de pays en développement d'Afrique subsaharienne, d'Asie du Sud et de l'Est et d'Amérique latine à utiliser les services d'enseignants sous-qualifiés, qui non seulement sont inexpérimentés mais aussi ont aucune expertise dans l'enseignement d'une classe de plus de 50 élèves.
Les grandes classes dépassent souvent 100 élèves
Les conditions dans les salles de classe sont particulièrement difficiles dans un certain nombre de pays en développement où les grandes classes gonflent souvent et dépassent les 100 élèves. Nous constatons un manque de planification de la part des organismes gouvernementaux. Ou est-ce une question de concentration et d'implication avec les enfants? Est-ce une question de manque de ressources ou d'inattention à la crise de l'éducation en Afrique ?
La précipitation pour combler le vide physique des salles de classe laissé à la suite du coronavirus dans les pays développés met en évidence l'écart croissant pour les élèves dent qui n'ont pas accès à l'infrastructure technologique ou aux données, les laissant plus loin derrière chaque jour qui passe.
D'un côté, nous avons les ressources, les finances et les dent . Et d'autre part, nous avons des fonctionnaires corrompus dans les gouvernements, les gardiens du système éducatif et notre future main-d'œuvre.
dent testée et sans précédent . évaluations dent se déplacent également en ligne, avec beaucoup d'essais, d'erreurs et d'incertitudes pour tout le monde. De nombreuses évaluations ont tout simplement été annulées. Il est important de noter que ces interruptions ne seront pas seulement un problème à court terme, mais peuvent également avoir des conséquences à long terme pour les cohortes touchées et sont susceptibles d'accroître les inégalités.
La crise de l'éducation devient désormais plus insurmontable, plus grande que le problème des latrines. Le cas de la crise de l'éducation brisée et inégalitaire est maintenant mis en évidence avec l'incompétence et la corruption.
Un enfant à la rescousse ? Ou les adultes se rachèteront-ils ?
Avons-nous besoin d'une Greta Thurnberg pour affronter la crise de l'éducation en Afrique et prononcer son discours émouvant et audacieux lors du Sommet des Nations Unies sur le climat :
Je ne devrais pas être ici. Je devrais retourner à l'école de l'autre côté de l'océan. Pourtant, vous venez tous vers nous, les jeunes, pour espérer. Comment oses-tu? Tu as volé mes rêves et mon enfance avec tes mots vides. Pourtant, je fais partie des chanceux. Les enfants souffrent.
Les investisseurs considèrent l'Afrique comme la nouvelle plaque tournante de l'expansion des entreprises et nous ne considérons qu'une partie des revenus entrants à canaliser vers la région avec le «pire système éducatif» . Nous sommes encouragés par cette prédiction d'un écrivain crypto :
histoire d'amour Africa Bitcoin Bitcoin connaissent une croissance exponentielle et les économies en développement découvrent toutes les nouvelles façons de stimuler l'adoption de BTC. Ce récit s'est plutôt bien déroulé pour le continent africain, où l' adoption de Bitcoin tron .
Cela me rappelle le dicton Quis custodiet ipsos custodes ? une phrase latine trouvée dans l'œuvre du poète romain Juvénal de ses Satires (Satire VI, lignes 347–348). Il est littéralement traduit par « Qui gardera les gardes eux-mêmes ? "
